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Le symptôme : "Il est langage dont la parole doit être délivrée" Jacques Lacan

Le symptôme, nous dit Freud, est un message. Il veut dire quelque chose, mais de façon cachée, qui ne peut se déchiffrer par un savoir plaqué ou par approximation. C’est souvent une énigme pour le sujet lui-même, qui se produit malgré lui et qu’il ne comprend pas, mais qui «Ne cesse pas de s’écrire » (Jacques Lacan). Comme si finalement il s’agissait pour lever le mystère de lire un message  codé.

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Le symptôme n’est pas un comportement, c’est plutôt une formation de l’inconscient qu’il est bon d’interroger. Le passage à la conscience de ce qui était enfoui, passe par la parole qui doit être entendue par quelqu’un, là où elle ne pouvait être lue par personne.

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Au cours de mes diverses formations, la rencontre avec l’œuvre de Freud, puis beaucoup plus tard celle de Lacan ont éveillé mon désir d’en savoir un peu plus sur l’inconscient et ses manifestations. C’est également sur cette notion d’inconscient, illisible de prime abord, et  du symptôme qui nous empoisonne, mais qui est «ce qui est à lire », que s’est engagée mon analyse personnelle durant plusieurs années.

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J'aime l’atmosphère qui se dégage d’une écriture manuelle.

Le graphisme  a toujours exercé une action dont je n’avais pas réellement conscience. Mon expérience part de la trace, celle qu’on laisse spontanément en dessinant, puis et de façon beaucoup plus complexe, en écrivant.

Certains tracés semblent libres et harmonieux, d’autres au contraire laissent une impression de malaise, tant ils sont crispés, malhabiles, dont l’illisibilité dérange l’ordre du texte, et qui sont projection inconsciente de notre nature intérieure. Ce peut être une peur d’inscrire, de transmettre par l’écriture, une trace de soi-même.    «  Mystères d’un corps qui parle et dont les paroles pourraient être prises au mot » (Pierre Naveau. Lacan quotidien. Nº 530)

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Mon désir de thérapeute  est de rendre le sujet plus libre de choisir sa vie.

Mon travail depuis plus de quinze ans à Barcelone, auprès d’adultes en souffrance, mais également d’enfants et d’adolescents qui rencontrent des difficultés particulières, c’est leur offrir un regard bienveillant, qui ne juge pas, ne critique pas. C’est aussi prêter une oreille attentive à ce qui doit être dit, même si cela est dérangeant.

Ma présence est un appui contre le désarroi du symptôme.

 

Ma grande expérience du graphisme et de ses troubles, de la régularité du tracé et parfois  de ses « bégaiements » auprès d’enfants et d’adolescents en « mal d’écriture »  que l’on appelle dysgraphiques, mais également ma compétence de Psychothérapeute Analytique  ont forgé ma conviction, que  ne trouvant les mots pour se dire l’enfant/ l’ado s’exprime à travers un message codé, graphisme incompréhensible ou illisible.

Mon but est de m’atteler à ce symptôme et le «  prendre au mot », faire le lien entre cette difficulté d’ écrire et  la parole  afin qu’une vérité advienne.

Ma Formation :  

  • Formation continue en clinique psychanalytique.

        Instituto Del Campo Freudiano.     

        Sección Clínica de Barcelona.

        www.scb-icf.net

 

  • Atelier d'investigation de psychanalyse et pédagogie.

       SCB Barcelona.

 

  • Praticien en psychothérapie . Psychologie Appliquée. CERFPA Nice.

 

  • Graphothérapeute spécialiste des dysgraphies.

       GGRE Paris. www.ggre.org 

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